jeudi 28 août 2025

Prévenir et traiter les parasites chez le chien : puces, tiques et vers

Guide pour une vie saine et sereine avec votre chien sans parasite

La santé du chien dépend d’une multitude de facteurs, parmi lesquels la prévention et le traitement des parasites occupent une place essentielle. Puces, tiques et vers sont des ennemis silencieux qui menacent le bien-être de la gent canine tout au long de sa vie. Non seulement ces parasites peuvent provoquer des maladies graves, mais ils peuvent également affecter la qualité de vie de l’animal et, dans certains cas, représenter un risque pour la famille et l’entourage.

Ce guide propose une exploration détaillée des méthodes de prévention et de traitement des principaux parasites du chien, avec des conseils pratiques et des recommandations pour protéger efficacement chaque compagnon à quatre pattes.

Les puces : petits envahisseurs, grands désagréments

Identification et cycle de vie des puces

Les puces sont de minuscules insectes bruns, dépourvus d’ailes, dotés de pattes puissantes leur permettant de sauter sur de grandes distances. Elles se nourrissent de sang et sont à l’origine de démangeaisons, de réactions allergiques et, parfois, de maladies.

Le cycle de vie de la puce comporte quatre étapes : œuf, larve, nymphe et adulte. Un animal infesté peut être porteur de centaines de puces, qui pondent de nombreux œufs dans le pelage et l’environnement. Ainsi, une infestation peut rapidement devenir hors de contrôle.

Prévenir l’infestation

Inspecter régulièrement le pelage du chien, particulièrement derrière les oreilles, à la base de la queue et sur le ventre.

Utiliser des traitements préventifs : comprimés, pipettes, colliers antiparasitaires ou sprays adaptés à l’âge et au poids de l’animal.

Entretenir l’environnement du chien : laver régulièrement les couvertures, coussins et jouets à haute température, passer l’aspirateur dans la maison, surtout dans les zones de repos.

Limiter le contact avec les animaux inconnus ou les milieux à risque (parcs, pensions, chenils, etc.).

Traiter une infestation de puces

Commencer par un traitement antiparasitaire adapté, prescrit par une vétérinaire ou disponible en pharmacie.

Répéter le traitement selon les recommandations du produit pour éliminer toutes les générations de puces.

Nettoyer à fond le logement : aspirer tapis, meubles, recoins, laver tous les textiles, jeter le sac de l’aspirateur après usage.

Traiter tous les animaux du foyer simultanément pour éviter la réinfestation.

En cas de réaction allergique (dermatite), consulter une vétérinaire pour envisager un traitement spécifique.

Les tiques : vecteurs de maladies graves

Nature et dangers des tiques

Les tiques sont des arachnides qui s’accrochent à la peau du chien pour se nourrir de sang. Elles vivent principalement dans les zones boisées, les hautes herbes et les jardins. Une fois accrochée, la tique peut transmettre de nombreuses maladies, dont la piroplasmose, la maladie de Lyme ou l’ehrlichiose, parfois mortelles si elles ne sont pas traitées rapidement.

Prévention des morsures de tiques

Éviter les promenades dans les zones à risque pendant la saison chaude ou après de fortes pluies.

Utiliser des produits répulsifs et acaricides, en pipette, collier ou spray.

Inspecter minutieusement le pelage du chien après chaque balade en forêt ou dans les hautes herbes, en particulier autour du cou, des oreilles, sous les pattes et entre les doigts.

Tondre régulièrement les zones de repos extérieures.

Retirer une tique

Utiliser un tire-tique ou une pince adaptée, jamais les doigts nus ni une pince métallique classique.

Saisir la tique au plus près de la peau, tourner doucement sans tirer brusquement jusqu’à ce qu’elle se détache.

Désinfecter la zone après retrait, surveiller les jours suivants l’apparition de rougeurs ou de symptômes inquiétants : fièvre, abattement, boiterie.

Consulter une vétérinaire si le chien présente des symptômes ou si la tique semble mal retirée.

Les vers : ennemis invisibles du système digestif

Types de vers et leur impact

Le chien peut être parasité par différents types de vers : vers ronds (ascaris), vers plats (ténia), ankylostomes, trichures, voire vers du cœur (dirofilariose). Les symptômes varient selon l’espèce et l’intensité de l’infestation : diarrhée, vomissements, fatigue, perte de poids, poil terne, ventre gonflé chez les chiots.

Prévenir l’infestation par les vers

Administrer un vermifuge régulièrement : tous les 3 à 6 mois selon l’âge, le mode de vie et les recommandations vétérinaires.

Ramasser rapidement les déjections lors des promenades.

Laver les gamelles, jouets et couchage.

Limiter le contact avec des animaux ou des environnements potentiellement contaminés.

Veiller à la qualité de l’alimentation et à l’hygiène générale du chien.

Traiter une infestation de vers

Consulter une vétérinaire pour diagnostiquer le type de vers et prescrire le traitement adapté : comprimés, pâtes orales ou liquides.

Respecter le calendrier des vermifuges, surtout pour les chiots, femelles gestantes ou chiens âgés.

Surveiller l’évolution des symptômes après le traitement et suivre les recommandations de la professionnelle de santé animale.

Effectuer un suivi régulier par analyses de selles si le chien vit en collectivité ou fréquente des espaces publics.

Conseils complémentaires pour une prévention optimale

Tenir à jour le carnet de santé du chien : suivi des traitements, identification et dates des interventions.

Favoriser un mode de vie équilibré : alimentation saine, activité physique régulière, hygiène adaptée.

Être attentif à tout changement de comportement, de l’état du pelage ou des selles.

En cas de doute, consulter rapidement une vétérinaire pour éviter l’aggravation des symptômes.

Les risques pour les humains : une vigilance partagée

Certaines maladies ou parasites du chien peuvent se transmettre à l’humain (zoonoses), notamment les vers, les puces et les tiques. Il est donc essentiel d’appliquer des mesures d’hygiène : lavage des mains, entretien de l’environnement, respect du calendrier des traitements. Les enfants et les personnes immunodéprimées doivent être particulièrement protégés.

Conclusion

La lutte contre les parasites du chien repose sur la prévention, la vigilance et la rapidité d’action. Un programme régulier de contrôle et de traitement contribue non seulement à la santé de l’animal, mais aussi à celle de son entourage. S’informer, observer et consulter une vétérinaire dès les premiers signes sont les clés d’une vie longue et sereine aux côtés du meilleur ami de l’humain.

Filippo Naso – Éducateur Canin Comportementaliste - Méthode Zen - Éducation Positive et Bienveillante

Contact : 06 74 79 19 78

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